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12 juillet 2006

Voyage en train-train

Une nouvelle fois, me voilà assis dans ce cher wagon TGV direction paname ...

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A peine installé, une dame d'une corpulence indeterminable vient se poser, atterir dans son cas, sur le fauteuil voisin du mien. Sa présence en elle-même n'est pas forcément très dérangeante, mais l'odeur que propage cette pêrsonne dans la chaleur de juillet devient vite intolérable.

Celà ne pose aucun souci, il y a tant de place dans la rame. Ni une, ni deux, le train parti, je déménage vers des places à 4 vides et confortables. Je me lance dans la lecture d'une pièce de théâtre au ton sinistre. 20 minutes s'écoulent au fil des pages et du tagadam des rails.

" Excusez monsieur, mais vous n'êtes pas à votre place !"

Un controleur à la moustache d'avant la grande guerre me fait la morale ! A côté de lui 4 jeunes à l'accent espagnol. Je m'étais donc assis à leur place. Pas de problème, je fais un sourire et me déplace sur d'autres banquettes abandonnées. Je les laisse avec le controleur d'un autre âge qui bredouille maladroitement trois mots d'anglais pour inviter les jeunes à s'assoir.

Bon, je suis toujours agréablement assis, même si je viens d'être viser par toute la rame comme un "voleur" de place.

Cette fois, je pique un petit roupillon. Comme je dormai bien, bercé par le balancement doux du train...

"Monsieur ! Réveillez vous, vous êtes à notre place !"

Put..., ils ont décidé de me faire chier ce soir !

Là, c'est un couple d'une cinquantaine d'année, bourges jusqu'au bout des ongles des doigts de pieds. Le classique utilisé dans tout les films caricaturaux. Marie-Elisabeth et Pépère !

Je me réveille tant bien que très mal. Je farfouille trois mots pour leur expliquer le pourquoi du comment, et leur montre que la banquette en face est entièrement libre. Mais celà ne leur va pas, il s'agit de leur place, je dois leur libérer. Etant dans mon tort, je m'exécute, en prenant mes affaires avec moi.

Je dois vous expliquer que sur le siège à côté du mien étaient entassés de nombreuses revues et autres déchêts d'un ancien repas. Ces immondis étant là bien avant moi, je leur laissai en hériatge des sièges avec un grand sourire :

"Désolé, ce n'est pas à moi... c'était là avant! "

La gueule de la bourgeasse prenant les papiers par le bout des doigts... hihi

Pétard, ça fait 45 minutes que le train était parti ! Ils n'avaient qu'à venir s'installer plus tôt au lieu de déranger un pauvre voyageur dans son sommeil. A moins, bien sur, qu'ils venaient de se faire jetter de la première classe par le contrôleur sans âge. Ils n'avaient en tout cas pas l'air d'être habitué à circuler en Seconde classe.

Et mon voyage? Je l'ai fini sur les marches entre deux rames! C'était encore là où j'étais le mieux...

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Commentaires
M
salut ravie de te relire voici mon nouveau chez moi a+
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