The Host
Vu lors d'une avant première française, dans le cadre du festival asiatique de Lyon, The Host est sorti la semaine passée dans toutes les bonnes crémeries cinématographiques de France.
Il s'agit d'un film de monstre, mais pas seulement. C'est aussi et surtout une bonne critique de la société coréenne du sud, avec quelques messages bien sentis pour nos amis les gendarmes de la planète.
Ce film a donc plusieurs modes de lecture. il s'agit d'un bijou du genre.
Méchant, il l'est. Mais surtout il est formidablement bien réalisé ! La caméra est fluide, la vision ntelligente.
De nombreuses scènes sont simplement géniales !
Comme la douceur d'un après midi où on voit cette jeune fille lire sur un banc d'un petit parc. Tout est à la ranquillité, la quiétude... l'air de piano calme nous accompagnant... avant que la bête ne l'emmène... Drôle.
Car il s'agit d'un film très drôle. Un humour noir, méchant, acide... génial.
Les héros d'abord. Il s'agit d'une famille coréenne loin d'être très futée. Le père, la fille et les deux fils et la petite fille. Passons sur cette dernière qui est certainement la plus intelligente de tous. Les autres sont aussi CONS les uns que les autres... Un raté très bête, un alcoolique, une championne olympique de tir à l'arc qui loupe la médaille d'or stupidement, et le père de cette famille de dégénéré qui voit sa réussite social dans la vente de calamar grillé dans le parc près de la rivière... Je n'ai jamais vu des héros aussi débiles et pourtant crédibles. Le réalisateur va donc jouer avec eux et nos nerfs...
De cette rivière vient le monstre. Issu d'une bêtise américaine, des savants qui se débarrassent de formol dans la rivière, le monstre est gros, pataud, agile de la queue, bizarre, très coréen comme l'a voulu le réalisateur. Il capture des humains pour les manger plus tard. Il va ainsi kidnapper la petite fille. La famille va donc le poursuivre sur terre comme dans les égouts.
Je ne peux que vous inviter à aller voir The Host. C'est drôle, sadique, plaisir... à voir !